top of page
29186301-drapeau-du-canada-ronde-icône-sur-papier-glacé-bouton-avec-le-drapeau-canadien (1
12 février 2025
Région des Laurentides

Réveil à 8h00 dans le cadre enchanteur du Bel Air Tremblant Hôtel & Résidences. Nous avons passé une nuit paisible, bercés par le calme environnant et la literie d'un confort remarquable. Nous restons un long moment à admirer ce paysage hivernal depuis notre lit.

L’établissement ne propose pas de petit-déjeuner donc nous décidons de le prendre directement à Mont-Tremblant.

A peine sortis du triple dôme, nous sommes saisis par le froid. Seb jette un regard au thermomètre de la voiture : -23°C ! Ici, l'hiver ne plaisante pas ! Pour preuve, lorsque j'ouvre mon étui à lunette en simili cuir resté dans la voiture, il se fend littéralement en deux, raidi par le froid.

A 9h30, nous quittons le Bel Air Tremblant Hôtel & Résidences. Pas besoin de passer par la réception pour le check-out : les dômes se verrouillent grâce à un digicode. Un vrai gain de temps !

20 minutes plus tard, nous nous garons sur le parking visiteurs de la station de Mont-Tremblant. À peine descendus de voiture, nous découvrons une architecture résolument moderne — la station ayant vu le jour en 2000 — avec ses bâtiments hauts en couleur qui égayent le paysage hivernal. Réputée comme l’une des stations de ski les plus emblématiques d’Amérique du Nord, l’endroit dégage une atmosphère aussi dynamique que conviviale.

Avec la température qui a chuté sous les -20°C, les rues sont vides de toute agitation. Et malgré nos vêtements techniques, nous commençons à avoir sérieusement froid. Il faut croire que partir le ventre vide n'aide pas à affronter le froid matinal...   

Juste le temps d'une photo souvenir et nous nous mettons en quête d'un endroit au chaud pour un copieux petit-déjeuner qui nous fera le plus grand bien !

Nous jetons notre dévolu sur La Maison de la Crêpe au nom prometteur !

L’intérieur, au charme rustique, nous rappelle les chalets savoyards. L’endroit est bondé de monde et les conversations en anglais fusent dans tous les coins. La majorité des touristes viennent d'Ontario et de Nouvelle-Angleterre, mais la ville attire de plus en plus d'européens et d'asiatiques. Nous nous laissons tenter par la formule brunch : une crêpe généreuse garnie de pommes de terre, de fromage fondant et de jambon braisé, le tout nappé d’un filet de sirop d’érable… Un vrai régal !

Une fois rassasiés, nous repartons flâner dans les ruelles de Mont-Tremblant. Revigorés, nous n'avons plus froid !

Nous remontons la rue principale où se concentre la majorité des commerces.

Il y en a un qui semble avoir trouvé son bonheur ! En revanche, le supplément bagage au retour risque d'être salé...

Ici, les résidences osent la couleur : toits et façades arborent fièrement des teintes vives qui donnent au paysage une allure joyeusement singulière. D'ailleurs, ce grand bâtiment situé au pied des pistes n’est autre que le célèbre Fairmont Tremblant.

Nous voici arrivés au pied des pistes et avouons-le, l'appel des skis est irrésistible face à cette superbe neige. Difficile d’imaginer depuis ici que le domaine s’étend sur pas moins de 102 pistes !

Cette étonnante remontée mécanique relie l'entrée de la ville au pied des pistes. Elle est gratuite pour les détenteurs de forfaits de ski.

Nous sommes de retour au parking à 12h00, ravis d'avoir découvert cette station de ski haute en couleurs. Il est temps de reprendre la route vers notre prochaine étape située à 20 km d'ici.

 

30 minutes plus tard, nous arrivons au Sentier des cimes Laurentides où nous sommes chaleureusement accueillis. Soren y reçoit un jeu de piste, de quoi éveiller sa curiosité pour la suite de la balade.

Le Sentier des cimes Laurentides est un parcours aérien de près d'1 kilomètre qui serpente au-dessus de la forêt enneigée, jusqu’à une tour panoramique culminant à 40 mètres. Après avoir réglé notre droit d'entrée (95$ CAD pour trois, soit environ 64€), nous nous engageons sur le chemin immaculé qui s'avance au cœur de la forêt. Sous ce beau soleil hivernal et par –15 °C, la balade devient presque douce. 

Des mangeoires sont installées à intervalle régulier pour observer la petite faune encore active en cette saison. Un écureuil gourmand a trouvé la réserve des mésanges et autres sitelles !

Le sentier a été largement décoré à l'occasion de la Saint Valentin. Ça y est, la tour panoramique est en vue !

Culminant à 40m, sa particularité est de ne comporter aucune marche pour atteindre son sommet. Le sentier s'enroule sur une distance de 600m avec une pente moyenne de 6%. C'est parti pour l'ascension !

Parvenus au sommet, nous découvrons une grande terrasse circulaire offrant une vue à 360° sur les environs. Au centre, un immense filet suspendu invite les plus téméraires à marcher - ou s'allonger - au-dessus du vide. Sensations garanties !

La forêt couvrant le massif des Laurentides s'étend à perte de vue.

Voici la passerelle que nous venons d'emprunter avec, en arrière-plan, les pistes de la station du Mont-Blanc. Côté dénivelé, on est tout de même loin de Chamonix ! 

Alors que nous profitons de la vue, un monsieur équipé d'un appareil photo avec un harnais et stabilisateur nous aborde. Il nous demande s'il peut nous prendre en photo pour promouvoir le sentier des Laurentides à l'occasion de la Saint Valentin. Au début, nous sommes méfiants mais il nous explique qu'il est le Community Manager du parc et que cela ne nous coûtera rien. Nous acceptons de nous prêter au jeu et finalement, passons un excellent moment en compagnie de Daniel, notre photographe du jour. Certaines poses nous donnent du fil à retordre — notamment ce 'LOVE' dessiné à quatre mains — mais l’ambiance reste détendue et complice. Daniel, ravi, nous remercie et nous annonce que les photos seront en ligne sur le site et l’Instagram du parc dès le lendemain.

Après ces beaux clichés, il est temps de redescendre de la tour. En chemin, nous découvrons que Daniel est un véritable passionné de montagne — il a même gravi le Mont Blanc ! Inutile de dire que le courant passe immédiatement. La promenade se poursuit au rythme de notre échange sur le mode de vie québécois, jusqu’à l’arrivée à la fin du sentier, où Daniel nous invite à passer à la caisse de la boutique : une surprise nous y attend. Nous le remercions chaleureusement, presque à regret de devoir déjà quitter notre nouvel ami. Une rencontre marquante, que nous garderons en mémoire. Après avoir signé des documents de cession de droit à l'image pour tous les trois, on nous remet gentiment 45$ CAD de bons d'achat à valoir dans la boutique. Nous n'en espérions pas tant !

le Sentier des cimes Laurentides mérite amplement le détour, tant pour son concept original que pour sa facilité d'accès. Marcher à hauteur de la cime des arbres est très apaisant, et l’on devine sans mal que chaque saison doit avoir son charme.

Il est 14h15 lorsque nous reprenons la route direction le Parc Régional de la Rivière-du-Nord situé à une heure de là. Comme son nom l’indique, le parc régional de la Rivière-du-Nord met en valeur la magnifique rivière éponyme, et propose un circuit historique pour en apprendre plus sur son importance dans le développement de la région.

Nous empruntons le sentier qui longe la rivière pour nous rendre aux chutes Wilson.

Les chutes, presque entièrement gelées par le froid, manquent un peu de panache comparées aux impressionnantes chutes du Moulin. Sur la droite, l’ancienne pulperie transformait jadis le bois en pâte à papier en tirant parti de la puissance de la rivière.

Il est possible de poursuite la balade après les chutes mais le sentier est à l'ombre et nous commençons à avons froid. Nous préférons donc rebrousser chemin. Au total, nous avons parcouru 3 km aller-retour. Le Parc régional de la Rivière-du-Nord est agréable, mais soyons honnêtes : en hiver, le lieu a un intérêt assez limité.

A 17h00, nous reprenons la route en direction de notre hébergement du soir : le Super 8 de Trois-Rivières.

Après 1h40 d'un trajet sans encombre, nous atteignons notre destination.

Nous connaissons bien cette chaîne d'hôtels pour y avoir séjourné à plusieurs reprises aux Etats-Unis. Les établissements Super 8 sont généralement basiques, propres et offrent un bon rapport qualité-prix. Lorsque nous entrons, la chambre est propre et fraîchement rénovée.

Le soir venu, nous optons pour le McDonald's de Trois-Rivières où nous commandons un 'Joyeux Festin' pour Soren — l’équivalent québécois de notre célèbre "Happy Meal". En quête d’un peu de folklore local, nous choisissons la poutine en accompagnement de nos burgers. Hélas, notre enthousiasme est de courte durée : il s’agit de simples frites noyées dans une sauce barbecue… loin de l’authentique recette de La Banquise.

La plus importante tempête de neige de l'hiver est attendue pour demain mais, au moment où nous nous couchons, pas le moindre flocon à l'horizon.

Super 8 Trois-Rivières

 

Nous avons choisi cet hôtel pour son bon rapport qualité/prix. Chambre spacieuse avec deux lits doubles, idéale pour une famille. Les points positifs : chambre rénovée, bien équipée (machine à café, bouilloire, frigo, micro-ondes), literie confortable. Les points à améliorer : accueil peu chaleureux à l’arrivée, parties communes vieillissantes, climatisation/chauffage assez bruyants et petit-déjeuner frugal. Globalement correct pour une halte, mais sans charme particulier.

Réservation iciSuper 8 Hôtel Trois-Rivières

Distance parcourue :  251 km

bottom of page